Conclusions fondatrices
Ce qui suit est une liste de conclusions et réflexions faites à la suite de ces explorations sur la matière vivante et observées à la lumière de l’expérience chirurgicale, des cas cliniques et de leurs évolutions.
Vous les trouverez toutes dans le livre : Architecture of the living fascia « Handspring Publishing ».
- Le lien continu et permanent entre tous les composants du système microvacuolaire fournit l’organisation architecturale et le cadre fibrillaire qui explique et confirme le concept de forme structurée.
- L’un des objectifs de tous ces travaux est de proposer un nouveau modèle qui décrit le cadre structurel du corps humain et l’architecture de base de la matière vivante, c’est-à-dire une nouvelle ontologie structurelle.
- La matière vivante de notre corps est un tout unifié.
- Au niveau mésoscopique, la première observation notable est la continuité des tissus.
- Un réseau de tissu conjonctif existe dans tout le corps, du niveau macroscopique au niveau microscopique, assurant une continuité à la fois fibrillaire et histologique.
- Il existe de nombreux espaces sans cellule, mais ce ne sont pas des espaces vides.
- Le cadre multifibrillaire et multimicrovacuolaire du tissu conjonctif, qui se trouve partout dans le corps, a essentiellement une organisation irrégulière et fractale.
- Il existe des liens physiques identifiables entre la surface de la peau et les structures plus profondes, qui permettent une souplesse de la peau.
- L’épimysium, le périmysium et l’endomysium forment ensemble une structure continue. Contrairement à l’aspect allongé, longitudinal et parallèle des cellules musculaires, leur architecture n’est ni parallèle ni régulière.
- Le périoste et l’os font partie intégrante du réseau fibrillaire global du corps.
- La microcirculation fait partie intégrante du réseau multifibrillaire.
- Le réseau fibrillaire a une influence mécanique indéniable sur le cytosquelette au sein de la cellule.
- Y a-t-il un ordre sous-jacent dans le désordre apparent de ces fibres entrelacées et entrelacées ?
- Une forme vivante doit être structurée, mais elle doit également être mobile, souple, adaptable et autosuffisante.
- Il y a une continuité totale entre les cellules et les espaces intercellulaires et la matrice extracellulaire.
- L’utilisation du polyèdre irrégulier comme unité fondamentale de forme semble être une conséquence nécessaire des forces physiques de base agissant sur les organismes vivants.
- Les composants structurels de nos tissus sont dans un état permanent de tension endogène préexistante.
- La fractalisation ajoute une autre dimension à l’aspect chaotique de la matière vivante. Les structures fractales manquent de régularité, mais cette irrégularité n’est ni aléatoire ni arbitraire. Il y a de la régularité dans l’irrégularité.
- Une cicatrice n’a pas d’utilisation fonctionnelle. Son seul but est de combler l’espace entre des deux berges du tissu endommagé.
- Le tissu conjonctif est, en fait, le tissu constitutif. Il ne relie pas seulement les différentes parties organiques entre elles mais c’est le cadre fibrillaire dans lequel ces parties organiques se sont développées.
- Le fascia pourrait être ce réseau fibrillaire continu et tendu dans le corps, s’étendant de la surface de la peau au noyau de la cellule. Ce réseau globalisant est mobile, adaptable, fractal et irrégulier ; il constitue l’architecture structurelle de base du corps humain.
- Le comportement chaotique déterministe est l’une des capacités dynamiques potentielles de la nature. Il élargit le champ des solutions possibles, leur permet d’être explorées plus efficacement, et permet une plus grande complexité.